Une maison-nature au coeur de Singapour
Cette maison contemporaine de 4 chambres, conçue par l’agence Ming Architects, a été réalisée pour une famille avec des enfants. Le lien avec la nature…
Le nouveau centre Everbright a convié 5 designers, au sein de l’Artpark9 à Beijing, pour qu’ils expriment leur vision de ce que pourraient être les intérieurs du futur. Ainsi, Shubei Aoyama, Han Wenqiang, Jiang Yuan & Song Chen et Tang Chung-han se sont employés à créer des espaces de vie contemporains dans un contexte urbain fortement influencés par la philosophie orientale.
Le projet se résume en quatre espaces distincts, comprenant une « Habitation à flanc de colline », un « Entre-deux », un « Espace sans frontières » et une « Cour harmonieuse »
L’architecture prônée par Han Wenqiang pour « Habitation à flanc de colline » s’intéresse à l’évolution des espaces de vie avec une conception qui revient aux origines, en stimulant l’interaction entre les personnes et l’environnement extérieur. Le sol a été surélevé pour créer une « colline » recouverte de liège.
Au sein de cette structure, des installations sont placées selon leurs fonctions. Les toilettes sont placées à la base tandis que les espaces pour dormir et se laver sont positionnés sur la pente, permettant ainsi aux habitants de profiter de la vue. L’intérieur est conçu en fonction de la taille moyenne de l’homme et de ses comportements. L’idée est de créer un lien entre l’artificiel et le naturel en offrant une expérience sensorielle et physique unique.
Le second projet, nommé « Entre deux », conçu par Tang Chung-Han, remet en question le concept de domicile et son sens réel.
A travers les textures et les enveloppes, le designer souhaite créer des expériences spatiales continues, rien n’est cloisonné tout est ouvert et la monochromie de l’espace accentue encore cette fluidité. L’être humain est la seule touche colorée dans cet espace d’un blanc immaculé, l’habitat se fait progressivement oublier, la transition entre intérieur et extérieur n’existe plus.
Pour le troisième projet, « Espace sans frontières », les architectes ont décidé de casser les limites physiques et utiliser les images vidéo pour relier les différentes dimensions. C’est le point de départ de leur conception spatiale.
Ils ont utilisé des supports numériques pour dépasser les frontières physiques et réaliser une fusion « mur d’écran » et « mur transparent ».
L’élément direct qui relie l’espace intérieur au monde extérieur est la fenêtre. Les concepteurs ont donc réorganisé les zones de fenêtres en utilisant les écrans comme des ouvertures sur le monde. Quatre écrans de tailles différentes sont intégrés dans les murs : on peut y apercevoir Paris en direct et ce qui se passe au sein de la NASA. Une chaîne de télévision locale en direct de Beijing est également retransmise, pour que les habitants puissent être en connectés sur différents fuseaux horaires.
Dans le quatrième projet « Cour harmonieuse », Shuhei Aoyama a étudié la meilleure façon de créer un espace de vie contemporain et confortable pour un foyer composé d’une seule personne. Couvrant une superficie de 120 m2, l’espace intérieur rompt avec les aménagements traditionnels. L’équipe de conception a supprimé toutes les cloisons et a créé un espace semblable à une cour chinoise traditionnelle. La chambre, les toilettes, la salle de douche et la cuisine sont positionnés tout autour de la cour. Le concepteur a essayé de compresser autant que possible l’espace privé afin de laisser plus de place à l’espace public, là où la vie sera plus conviviale.