Vers un nouveau contrat social en 2030 ?
Dans l’approche classique du management, le contrat social permet de fixer les principes de moralité et d’éthique dans notre société. Il est au cœur des…
Avez-vous déjà travaillé sous les ordres d’un mauvais manager ? Quelqu’un avec qui le courant n’est jamais passé, qui ne vous a jamais inspiré ou motivé, qui vous a tellement énervé à titre personnel ou dégoûté de votre travail que vous avez fini par quitter votre emploi ?
Vous ou l’un de vos proches ont certainement connu ce genre de situation. A regret, vous vous mettez alors en recherche d’un autre poste alors que le travail vous plaisait.
A votre tour, vous vous lancez dans l’entreprenariat et vous vous posez la question : comment devenir un leader reconnu et apprécié de son équipe ?
Dans une étude menée en 2019, il a été demandé à plus de 1 000 salariés d’évaluer 24 comportements potentiellement «mauvais» de la part d’un manager, sur une échelle allant de «totalement acceptable» à «totalement inacceptable». Les résultats parlent d’eux-mêmes.
57% ont déclaré qu’un manager qui s’approprie et se vante du travail réalisé par d’autres est inacceptable.
30% ont convenu qu’un patron ayant une mauvaise humeur répétée ou une attitude condescendante est difficilement supportable.
44% ont admis qu’un mauvais manager est la principale raison pour laquelle ils ont quitté leur emploi.
Malheureusement, rien de tout cela n’est surprenant. De nombreuses entreprises ont des cultures du travail toxiques qui ne favorisent ni la confiance, ni la collaboration, mais qui reposent sur une sorte de modèle darwinien de survie du plus fort.
En somme, il s’avère nécessaire de savoir faire preuve d’altruisme, parfois de philanthropie mais surtout de reconnaissance lorsque celle-ci est nécessaire et méritée. Il faut toujours penser « Nous » plutôt que « Je »
Pourquoi tant de managers s’approprient-ils le dur labeur des autres ? Parce que l’un des traits les plus communs des mauvais managers est qu’ils ont la mentalité du «moi d’abord». Leur leadership n’est pour eux qu’un moyen pour atteindre un seul but : plus de prestige, de pouvoir et une meilleure rémunération.
Certains pourraient soutenir que ces récompenses sont d’excellentes motivations pour le leadership. Mais la plupart d’entre nous seraient en désaccord. Nos expériences personnelles nous ont appris que les grands leaders dirigent parce qu’ils se soucient d’améliorer la vie de ceux qui les entourent.
Selon une étude approfondie menée auprès de 200 000 personnes sur 10 ans, 79% des salariés ont quitté leur emploi en raison d’un « manque d’appréciation ».
En tant que leader, n’oubliez jamais que vous êtes un mentor pour vos coéquipiers. Et, comme pour une éducation réussie, un bon mentorat nécessite de toujours former et faire progresser les membres de son équipe.
Certains managers aiment souligner que les grands leaders (comme Steve Jobs) ne sont pas toujours tendres avec leurs collaborateurs. C’est vrai, sauf que Steve Jobs a toujours été reconnu comme un excellent leader dans son entreprise par ses salariés, ce qui a largement compensé ses quelques écarts de comportement.
De plus, Jobs était toujours prêt à faire le travail et à s’engager dans sa vision audacieuse et novatrice. Cela faisait de lui un dirigeant efficace et inspirant malgré son comportement souvent dur et manipulateur à l’égard de ses équipes.
Oui, même les grands leaders sont imparfaits. Mais ce qui les distingue des autres, c’est leur capacité singulière à faire preuve d’audace. Ils sont capables et désireux de s’engager dans une ligne de conduite spécifique, de prendre des risques, même lorsque les temps sont durs et que peu de gens sont d’accord avec eux.
En parlant de leadership, il n’est pas possible d’être un manager innovant au XXIe siècle sans avoir une excellente connaissance des possibilités infinies et évolutives qu’offre le numérique.
Une étude a révélé que les compétences en leadership numérique sont de plus en plus importantes actuellement. Les entreprises qui ont les leaders les plus connectés réussissent à tous les niveaux, y compris au niveau des résultats financiers.
Cette conscience technologique n’est pas nécessairement limitée aux jeunes générations de managers. Reconnaître le rôle et l’impact de la technologie dans le succès de son entreprise est une attitude d’abord, et un ensemble de compétences, ensuite.
L’opinion générale est que le leadership est « intangible ». Que c’est une caractéristique innée, que l’on a ou pas. C’est un mythe. Le leadership, comme toute autre compétence, est un talent qui peut s’acquérir, se pratiquer, se perfectionner
Certaines personnes seront naturellement de meilleurs leaders que d’autres, c’est évident. Mais s’il existe tant de formations et de coachs pour former au leadership, c’est bien qu’il est possible d’évoluer, de se perfectionner, de devenir meilleur. Chacun peut progresser grâce à son travail acharné et à sa persévérance. Et chacun peut s’inspirer des leaders qu’il admire.
Au bout du compte, il n’existe pas de solution unique pour acquérir les compétences de leadership. Il existe différents styles adaptés à différentes personnalités. Vous devrez trouver le style qui convient à votre caractère et identifier vos forces pour devenir le meilleur.
Une chose est sûre, être un manager dans une entreprise est un statut, se positionner en leader, c’est être reconnu par les membres de son équipe. On ne nait pas un grand leader, on le devient, à force de travail, comme pour tout.