Un centre agricole dans un écrin de nature
La Zambezi River House est construite au bord du fleuve Zambèze qui délimite la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. La maison se situe…
Quel est l’état de l’insertion des jeunes diplômés en France ? Que ce soit dans l’architecture, dans le bâtiment, les métiers du design ou le reste de l’économie, la situation de l’insertion des jeunes diplômés reste stable dans l’hexagone. Analyse de la dernière étude de l’APEC.
D’après l’APEC, le taux d’insertion des jeunes diplômés est resté stable à 63% en 2013 comparé à 2012. Ce sont ainsi plus de 6 étudiants sur 10 titulaires d’un bac+5 ou plus qui ont trouvé un emploi. Cette stabilité se retrouve également malheureusement dans l’opposition des disciplines scolaires, entre d’une part les disciplines plus professionnalisantes de type commercial, gestion ou informatique qui observent un bon taux d’insertion et d’un autre côté des disciplines plus fondamentales. De la même façon, on observe toujours cette opposition entre les titulaires d’un master universitaire et les étudiants sortant d’écoles d’ingénieurs et d’écoles de commerce – au détriment des premiers.
L’insertion des jeunes diplômés n’est pas la même pour tout le monde également. Le poste d’entrée dans l’entreprise varie selon les disciplines. Ainsi, les disciplines scientifiques ont toujours la côte parmi les recruteurs. Ce sont ainsi entre 7 et 8 titulaires de diplômes scientifiques qui deviennent cadres en entreprise. A l’opposé, les diplômés en langue ne sont que 1 sur 10 à accéder au statut de cadre.
L’insertion des jeunes diplômés n’est pas égalitaire quant au contrat de travail. Par exemple, les diplômés issus des sciences technologiques ou qui ont suivi un parcours en commercial-marketing sont ainsi 7 sur 10 à accéder à un CDI contre seulement 25% pour les étudiants issus des sciences humaines. Cette dernière différence dans l’attribution des contrats de travail s’explique aussi par le fait que les étudiants en sciences humaines se dirigent davantage vers le secteur public qui a plus vocation à embaucher en CDD que le secteur privé.
Bonne nouvelle pour les jeunes diplômés : leur rémunération à l’embauche progresse d’environ 2 % cette année. le salaire moyen atteint 29 400 € annuel brut et le salaire moyen (le salaire qui sépare en deux d’un côté les salaires qui gagnent plus de ceux qui gagnent moins) atteint quant à lui 28 700 € annuel brut.
Là encore, côté salaire, il y a de forts écarts constatés : un diplômé dans les secteurs de la technologie peut gagner jusqu’à 60 % de plus qu’un diplômé issu des sciences humaines. On constate également des inégalités de salaire structurelle entre public et privé au détriment du public pour qui la rémunération moyenne est inférieure d’un quart au privé.
Source : étude de l’Apex sur l’insertion des jeunes diplômés en 2013, octobre 2014 : http://jd.apec.fr/Emploi-stage/Marche-Emploi/Les-Etudes-Apec/Les-etudes-Apec-par-annee/Etudes-Apec-2014/Les-jeunes-diplomes-de-2013-situation-professionnelle-en-2014/63-des-jeunes-diplomes-de-2013-occupent-un-emploi