Ma Yansong, dirigeant de l’agence d’architecture MAD, a su une fois de plus s’illustrer par sa créativité en proposant un projet original pour l’aéroport d’Harbin. La ville d’Harbin se situe dans la partie la plus septentrionale de la Chine et la région est connue pour son épais manteau neigeux

Les architectes ont donc décidé d’utiliser cet élément naturel comme symbole dans leur réflexion sur l’aéroport. Vu d’en haut, le terminal apparait sous une forme de flocon de neige. La topographie ondulée du bâtiment imite subtilement les pentes douces des vastes plaines du nord de la Chine.

Harbin est l’un des plus grands centres de transport de la région. Disposant d’une superficie de 3300 hectares, le terminal 3 de l’aéroport se voit désormais agrandi avec une série d’installations auxiliaires, notamment une gare de transport terrestres, des hôtels, des parkings et des commerces. Malgré l’échelle du bâtiment, le projet architectural se veut à taille humaine et économique en consommation d’énergie.

Ce qui est souvent chronophage dans un aéroport, ce sont les distances à parcourir jusqu’aux portes d’embarquement. Cette forme de flocon à cinq branches permet de faire gagner du temps aux passagers, tout en réduisant les encombrements et en améliorant l’efficacité globale du trafic.

Des puits de lumière positionnés sur le toit permettent d’éclairer naturellement les espaces intérieurs et réduire l’éclairage artificiel. De nombreux petits jardins se répartissent à l’intérieur du terminal créant des espaces propices à la réflexion et à la tranquillité.

Le concept de l’agence MAD vise à associer humanité et nature à une programmation architecturale hyper fonctionnelle. Au niveau des accès terrestres, la ville de Harbin est reliée à l’aéroport via un train à grande vitesse, des lignes de métro municipales et des bus, permettant ainsi, selon les prévisions de 2030, d’accueillir à l’année pas moins de 43 millions de passagers. 320 000 vols au départ de l’aéroport sont prévus pour une année. Colossal !