Des meubles fabriqués à partir de coffrages
L’agence de design NiceWorkshop a créé du mobilier recyclé pour la marque Format, entièrement fabriqué à partir des coffrages utilisés pour couler le béton lors de la construction des…
Les parkings sont généralement des endroits dépourvus de toute touche artistique, souvent peu attrayants voire carrément glauques. Cependant, grâce à certaines initiatives, il est possible de leur redonner un peu de vie. C’est ce qu’a fait l’artiste argentin Elian Chali. En jouant avec les perspectives qu’offre ce parking situé dans la région de Saint-Gervais, l’artiste a interprété l’architecture du site comme une gigantesque peinture spatiale immersive.
L’artiste graffeur n’en est pas à son coup d’essai, c’est d’ailleurs un habitué des installations anamorphiques. Happant les visiteurs par le biais de ses formes géométriques ainsi qu’une large palette de couleurs acidulées, ce design donne une toute autre dimension à ce parc de stationnement.
L’objectif d’Elian Chali est d’utiliser la peinture à des fins sculpturales. Son installation englobe aussi bien les murs, que le sol ou encore le plafond, et les perceptions des piétons et des automobilistes sont constamment modifiées.
«Cette œuvre d’art, qui utilise la géométrie de base et les couleurs primaires, utilise les éléments d’architecture présents», décrit Chali. «Chaque élément adopte une nouvelle fonction et l’espace devient une immense sculpture».
Cette réalisation a été présentée par la plateforme d’art contemporain 2KM3 qui a inauguré son lancement au travers d’un projet réunissant plus de 11 artistes venus des quatre coins du globe. En effet, Elian Cheli n’est pas le seul artiste à avoir participer. Ce sont donc 10 autres talents qui ont investi chacun des étages du parking pour habiller ses murs. (cf video)
2KM3, c’est un drôle de nom qui fait référence aux 2000 mètres cubes dont chaque artiste disposait pour exprimer ses talents. En quelques chiffres, ce parking représente 6500 litres de peinture acrylique, 2500 bombes aérosols, 11 étages, bref 11500 mètres carrés de surface peinte !
L’artiste qui se distingue le plus reste tout de même Chali car son oeuvre implique le mouvement et non pas la simple contemplation. Il affirme que son but était de permettre aux visiteurs de « respirer à l’intérieur d’une oeuvre d’art ».
Casser la routine, devenir acteur et non plus simple spectateur et promouvoir l’interactivité, voilà les motivations de l’artiste argentin.