Un centre agricole dans un écrin de nature
La Zambezi River House est construite au bord du fleuve Zambèze qui délimite la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. La maison se situe…
Derrière ce projet éco-responsable mais aussi très malin, nous retrouvons l’architecte Alex Losada ainsi que l’ingénieure agronome Camille Lassale. Leur idée : convertir les façades verticales inutilisées en centres de production pour les résidents locaux.
Avec une simple structure d’échafaudage, les résidents d’un bâtiment pourraient cultiver leurs légumes sur différentes plates-formes horizontales. Ce potager se déploierait sur toute la hauteur d’un mur pignon aveugle, ainsi chaque espace urbain vacant pourrait être optimisé dans une optique écocitoyenne.
Le constat est évident : les villes modernes souffrent de la surpopulation, du bruit, de la pollution, du manque d’espaces verts … la liste est longue. Cet environnement est malsain, voire dangereux. Le projet GreenBelly s’inscrit dans ces tendances qui ne cessent de croître telles que le bio, le Do it yourself, le fait de favoriser l’agriculture locale… Il permet d’utiliser des espaces urbains verticaux afin de reconnecter l’architecture et l’environnement.
Ce projet durable favorise le développement de nouveaux espaces de vie et de production tout en rendant plus « vertes », et donc plus agréables, des villes au tissu urbain déjà dense. Au delà de l’aspect uniquement environnemental, cette initiative permettrait également de nourrir des personnes qui pourraient être dans le besoin.
Avec seulement 35 mètres carrés de terre, un jardin sur six niveaux peut produire jusqu’à 6 400 kilogrammes de légumes par an et générer 162 mètres carrés d’espace vert en centre-ville.
Qui plus est, cela créera également des espaces d’échanges et de travail collaboratif, favorisant l’économie locale.
Ce projet éthique est lancé via Kickstarter, l’objectif à atteindre, 15 000 €, semble amplement réalisable.
Rendez-vous ici si vous souhaitez vous aussi participer à cette belle initiative.