Présentation du livre de Laura Brown : La condition internationale des architectes
ArchiBat RH a le plaisir de vous inviter à son webinaire gratuit lundi 30 janvier à 18h30 pour assister à la présentation du livre de…
Jeune diplômé(e) ou à la recherche d’un job, vous êtes animé(e) par une envie d’ailleurs. Celle de découvrir un autre pays tout en enrichissant votre expérience et bien sûr, gagner un peu d’argent, mais vous ne savez pas par où commencer et quelle formule choisir. Selon les pays et les types de contrats, les législations changent, certaines sont plus souples que d’autres. Découvrez ici quels sont les moyens pour aller vivre son rêve à l’étranger.
Sûrement le moyen le plus connu pour s’expatrier, le Permis Vacances Travail est aussi appelé Working Holiday Visa ou encore Programa de Vacaciones y Trabajo. Ce visa permet aux 18-30 ans, voire 35 ans pour certains pays tel que le Canada, de pouvoir quitter la France et partir à l’aventure durant une année entière en ayant la possibilité de travailler dans le pays hôte afin de financer son voyage. Ce visa peut se renouveler une année supplémentaire selon les pays. De nombreuses destinations qui font rêver proposent le PVT telles que les pays du Pacifique (Nouvelle-Zelande, Australie), beaucoup de pays asiatiques comme le Japon, Singapour, la Corée du Sud, Hong Kong, Taiwan, et aussi quelques pays d’Amérique et d’Amérique du Sud, Canada, Chili, Colombie et Argentine.
L’éligibilité pour profiter d’un PVT change selon les pays visés bien entendu. Tout d’abord, le candidat doit justifier à la fois d’un billet d’avion retour et d’un certain montant sur son compte en banque (1700€ pour le Canada, 2500€ pour la Corée du Sud).
Une visite médicale peut être demandée également avant le départ. Des frais de dossiers sont à prévoir entre 100 et 300€ environ.
Une fois votre PVT obtenu, pour maximiser vos chances de trouver un travail, renseignez-vous sur les forums dédiés, faites jouer votre réseau, et surtout armez-vous d’un CV conforme aux critères du pays et faites du porte à porte. Des agences de recrutement, tel que Career Trotter, aident les francophones à trouver du travail à l’étranger. Si vous disposez d’un permis de conduire, faites votre demande pour obtenir un permis international et souscrivez à une assurance santé telle que AVI.
Si vous souhaitez davantage d’informations, rendez-vous ici
Ouvert à tous les jeunes, âgés de 16 a 25 ans (ou jusqu’à 30 ans pour les jeunes handicapés), ce procédé ne nécessite pas de formation spécifique, ni de compétences particulières. Les missions peuvent aller de 6 à 12 mois et concernent les 9 domaines d’intervention suivant : solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence (les actions à caractère politique ou religieux sont exclues).
Vous toucherez au minimum 507,21 € brut et vous percevrez en plus 106,31 € correspondant aux frais d’alimentation ou de transports. Un supplément de 115,46 € brut peut vous être accordé si vous êtes boursier échelon 5, 6 ou 7 ou bénéficiaire du RSA jeune actif. Toutes les infos à retrouver ici.
Issu du programme Erasmus +, il permet aux jeunes de 18 à 30 ans résidant dans l’UE de participer à des activités dans différents domaines tels que le sport, la culture, l’environnement ou la protection civile. Participer au SVE ne requiert aucun diplôme ou niveau de langue particulier. Les missions peuvent durer entre 2 et 12 mois. Une indemnité mensuelle allant de 50 à 160 euros selon le pays est versée. La liste des organismes associatifs agréés est disponible ici.
Ce système permet de partir pour une mission professionnelle à l’étranger au sein d’une entreprise française. D’une durée de 6 à 14 mois, ce contrat est renouvelable dans la limite des 24 mois. Il faut avoir entre 18 et 28 ans, être résident de l’Union Européenne, avoir un statut étudiant ou diplômé en recherche d’emploi.
Généralement le VIE occupe un poste commercial, technique, scientifique, marketing, culturel… 33% des offres sont basées en Europe, 21% en Asie Pacifique et 15% en Afrique Amérique du Nord. Une indemnité mensuelle de 1 200 à 2 500 € est versée au volontaire, couverture sociale incluse et le logement est pris en charge selon les pays. De nombreuses entreprises embauchent suite à des missions en VIE. Les offres de mission sont consultables sur Civiweb.
Si vous avez entre 18 et 28 ans, que vous êtes encore étudiant ou diplômé en recherche d’emploi, issu de l’Espace Economique Européen, vous pouvez prétendre au VIA. Vous devez cependant accepter les obligations de discrétion, de convenance et de réserve liées à la nature diplomatique de la mission.
La mission se déroulant dans une ambassade, un consulat, un établissement culturel, un laboratoire scientifique ou tout autre organisme partenaire ou sous tutelle du Ministère des Affaires étrangères, vous vous devez de respecter le secret professionnel.
Ces missions peuvent durer entre 6 et 24 mois, et l’indemnisation peut aller de 701,90 € à 3 545,42 € par mois selon les pays. Les offres de mission sont à retrouver sur Civiweb.
Sûrement l’un des moyens les plus populaires mais pourtant pas le plus simple à trouver. D’une durée de 6 mois à 1 an, ces missions sont proposées par une trentaine d’ONG agréées par le Ministère des Affaires étrangères. On peut accomplir plusieurs missions pour une ou plusieurs ONG, à la seule condition de ne pas dépasser 6 années au total. Toutes ces missions auront lieu en dehors de l’Espace Economique Européen.
Pour pouvoir intégrer une mission humanitaire, il faut être majeur, parfois avoir au moins 21 ans, sans condition de nationalité. Selon le pays dans lequel vous vous trouverez et les conditions de la mission, vous percevrez une indemnité obligatoire de 100 € à 813,07 €. Ce n’est pas un salaire, vous ne serez donc pas soumis à l’impôt sur le revenu, ni aux cotisations sociales (chômage notamment). Toutefois, les frais de voyage et la couverture sociale sont pris en charge.
Au retour, des aides financières peuvent vous être proposées : une prime d’insertion professionnelle (plafonnée à 2 001 € maximum) est versée aux volontaires qui ne bénéficient pas des allocations chômage et éventuellement une indemnité de réinstallation après deux ans de mission minimum (3 700 € maximum).
Généralement le meilleur moyen pour s’immerger dans un pays en partageant le quotidien d’une famille étrangère et y apprendre la langue, la culture etc. Il faut pour cela avoir entre 18 et 30 ans, peu importe la nationalité. Vous devrez garder les enfants de la famille d’accueil et aider aux tâches domestiques quotidiennes. Normalement, la famille d’accueil vous donnera de l’argent de poche, et vous serez obligatoirement nourri et logé.
Vous pouvez partir n’importe où dans le monde pour un séjour au pair, mais il est préférable de choisir un endroit où l’on est en mesure de parler un minimum la langue. Mettez-vous bien d’accord avec les parents sur les tâches que vous aurez à accomplir pour éviter toute mauvaise surprise. Pour trouver une famille, vous pouvez passer par des agences, souvent payantes, mais également par le site AuPairWorld.
Les expériences à l’étranger sont un vrai plus pour votre CV. Elles vous apporteront beaucoup, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel car vous développerez un nouveau savoir-être, vous ferez un grand bond au niveau de l’autonomie et vous reviendrez transformé. Prenez votre courage à deux mains et allez-y !