Le peintre Guillaume Bottazzi vient de poser la touche finale à un tableau de 144m², visible depuis la Grande Arche. Cette œuvre jouxte le stadium de l’Aréna et se situe sur le boulevard de La Défense, l’axe le plus fréquenté par les automobilistes.

Aussi curieux que cela puisse paraître, ce tableau a le pouvoir d’agir comme un médicament et peut notamment activer des neurotransmetteurs qui produisent du plaisir, diminuent l’anxiété et produisent de la sérotonine.

L’artiste est reconnu comme un pionnier de la neuro-esthétique et ses œuvres ont fait l’objet d’une étude scientifique qui prouve les bienfaits de ses créations vis-à-vis du public.

Un tableau qui soigne, c’est possible !

Et si la présence de l’art nous mettait dans de bonnes dispositions et qu’il nous rendait heureux ou du moins y contribuait ?  C’est ce qu’apporte précisément le mouvement de la neuro-esthétique et le tableau de la Défense réalisé par le peintre Guillaume Bottazzi.

Ce polyptyque, composé de six tableaux, qui était auparavant labellisé Paris 2024 Olympiade Culturelle, est une œuvre permanente qui intègre le plus grand parcours artistique à ciel ouvert de France, à Paris La Défense. Des artistes renommés ont marqué ce quartier d’affaire : Alexander Calder, Richard Serra, Takis, Daniel Buren, Joan Miró et César.

L’artiste a voulu réaliser un tableau solaire, optimiste et en mouvement car c’est un lieu de passage. Ce tableau réduit notre sentiment d’isolement en activant des zones miroirs qui sont celles qui s’activent lorsque l’on regarde une personne que l’on aime. Réalisé aux pinceaux, le tableau apporte une qualité propre qui humanise ce quartier, souvent perçu comme froid.

Nous savions que vivre avec l’art nous permettait de réfléchir, de penser, de nous réconforter, de favoriser les échanges entre les personnes et d’évoluer avec une œuvre, mais notre appréhension dans ce domaine restait intuitive ou dogmatique. En réalité, tous ces faits sont aujourd’hui avérés et ont été confirmés en 2019 par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Avec l’utilisation des champs magnétiques, appelés la magnétoencéphalographie ou en utilisant une IRM fonctionnelle, des découvertes ont permis d’observer les flux dans le cerveau lorsque ce dernier est confronté à des expériences esthétiques sensorielles.

Les œuvres de l’artiste ont par ailleurs fait l’objet d’une étude des neuroscientifiques Helmut Leder et Marcos Nadal, de l’Université de Vienne en Autriche, qui, après dix ans de recherche sur le cerveau et l’art, ont prouvé que les œuvres de cet artiste réduisaient notre anxiété et produisaient de la dopamine.

L’approche psychologique de l’artiste Guillaume Bottazzi accompagne aujourd’hui plus de 100 lieux fréquentés

En réalisant plus d’une centaine de créations pérennes dans des espaces publics, l’artiste crée des expériences sensorielles adaptées aux besoins des utilisateurs. Il intervient dans des espaces d’accueil, dédiés à recevoir des personnes handicapées, des lieux consacrés au bien-être et à la santé. Il peint également pour des musées et des place publiques, comme les coulées vertes.

En 2011, le Musée International d’Art Miyanomori au Japon lui commande la plus grande peinture du pays, qui habille tous les murs du musée et organise une exposition de ses œuvres. Les entrées de cette exposition personnelle ont contribué à soutenir les victimes du tremblement de terre et du tsunami survenus la même année.

Guillaume Bottazzi évolue également dans le milieu de l’architecture en collaborant avec des architectes de renom, comme Valode & Pistre, Kanji Ueki, Anthony Béchu ou Tom Sheehan… Il est à ce jour consulté dans le cadre de programmes neufs.

Pour en savoir plus sur l’artiste : https://guillaume.bottazzi.org

Crédit photos : Guillaume Bottazzi, ADAGP Paris


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