Les biais cognitifs dans le recrutement
Une étude récente menée à la NYU à New York a rapporté que les recruteurs décident d’embaucher un candidat durant les 16 premières minutes de l’entretien. 25%…
Recruter des jeunes qui n’ont parfois même pas encore reçu leur diplôme (stage de fin d’étude par exemple) nécessite des approches quelque peu différentes des techniques classiques.
Pour que les jeunes talents postulent, il faut tout d’abord qu’ils aient entendu parlé de l’entreprise. Plusieurs outils et méthodes peuvent être mis en place : la présence des entreprises sur les forums des universités et des écoles est un atout. La présence dans le monde numérique est également une nécessité. Ces deux méthodes permettent de toucher les jeunes diplômés en mettant en avant tous les avantages de l’entreprise sans oublier les expériences réussies de salariés et leurs témoignages, qui ont un impact très fort.
Historiquement, la réussite académique était un critère prépondérant dans le recrutement des étudiants. Cependant, celle-ci ne présage que peu de la réussite des salariés et de leur intégration au sein de l’entreprise. De plus, l’inconvénient de ce critère est qu’il met en concurrence les mêmes profils, privant ainsi l’entreprise de talent plus atypiques.
Enfin, l’existence d’un gap entre les compétences attendues et celles réelles des étudiants a été constaté lors du baromètre Deloitte/Opinionway sur l’humeur des jeunes diplômés. Les trois premières compétences attendues par les entreprises étaient l’adaptabilité, l’efficacité et la rigueur.
La motivation et la capacité des diplômés à se projeter dans l’entreprise peuvent être de meilleurs indicateurs lors de l’embauche. Les jeunes doivent être capable de démontrer une certaine confiance dans l’entreprise à laquelle ils postulent, et présenter une réflexion sur leurs besoins et ambitions de carrière.
Les valeurs, telles qu’un engagement environnemental ou sociétal, sont de plus en plus à mettre en avant pour le recrutement des jeunes diplômés car avec l’arrivée des générations Y et Z sur le marché de l’emploi de nouvelles attentes émergent avec notamment des sociétés qui doivent s’adapter aux valeurs de ces générations et non plus l’inverse.
Alors, prêts à recruter des jeunes diplômés ?