Un centre agricole dans un écrin de nature
La Zambezi River House est construite au bord du fleuve Zambèze qui délimite la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. La maison se situe…
Reconnu pour son apport ultra conceptuel au monde de l’architecture, Sou (Sousuke) Fujimoto a développé une signature qui lui est propre. Mêlant des formes géométriques bien arrêtées avec un minimalisme certain, le japonais a su parfaire son style à l’université de Tokyo. Diplomé en 1994, c’est six années plus tard qu’il ouvre sa propre agence.
Depuis, on ne compte plus les éloges qui ont été prononcées à son égard, notamment pour ses travaux tels que le Musée Musashino, le Palm Court à Miami et plusieurs résidences privées au Japon. En plus d’utiliser son sens aigu de la géométrie pour les installations d’art à grande échelle, l’artiste s’est également essayé à l’interactivité lors de l’exposition Forest of Light.
Fujimoto, finalement bien plus qu’un artiste, est également un exemple pour beaucoup d’étudiants en art. En effet, certains ont eu la chance de le rencontrer lors de conférences à l’institut des Technologies dans l’Illinois, à l’Université de Keio au Japon ou encore à l’Architectural League de New York sur des sujets tels que la recherche d’inspiration dans les structures organiques et naturelles.
Découvrez ou redécouvrez certaines de ses pièces maitresses qui ont fait sa renommée :
Créée en 2013, la Serpentine Gallery est entièrement conçue à partir d’acier blanc et de panneaux en polycarbonate. Ici, c’est l’aspect tridimensionnel de l’œuvre qui est suggéré, où lorsqu’elle est vue de loin, peut faire penser à un nuage. C’est à l’âge de 41 ans que Fujimoto a élaboré cet espace polyvalent, ce qui a fait de lui le plus jeune architecte à concevoir une structure « open-air ». Situé au cœur d’Hyde Park à Londres, vous pourrez vous délecter d’un petit café en admirant cet espace contemporain.
Cette résidence privée modulaire, sortie de terre en 2008 a été designée via trois structures de béton imbriquée. Le bloc externe dispose d’un espace jardin, d’une terrasse et de fenêtres ouvertes donnant sur la rue. Le bloc intermédiaire contient la cuisine ainsi que la salle de bain et enfin le dernier bloc offre le confort d’une chambre à coucher, d’une salle à manger et d’un salon.
Conçue pour être une bibliothèque en spirale avec des murs atteignant plus de 10 mètres de haut, le Musée et la Bibliothèque de l’Université d’Art Musashino dispose d’étagères à la fois sur l’intérieur et l’extérieur. L’ensemble est également recouvert d’une grille en panneaux de verre, permettant de voir l’intérieur des bibliothèques. La structure contient également un grand escalier menant vers l’auditorium. On estime la collection de livres à plus de 200 000 ouvrages.
Uniquement constituée de large poutres de cèdres et de panneaux de verre, cette maison ressemblant à un jeu de Jenga géant a vu le jour en 2006. Imaginée comme étant une résidence secondaire lors des périodes estivales, cette maison-cube perforée de part en part dispose de nombreux espaces intimistes et fonctionnels à l’intérieur.
Largement inspiré par la nature, Fujimoto a conçu au cœur de Tokyo une œuvre aux allures bien particulières. Une structure en béton rappelant la manière dont serpentent les érables japonais, le tout orné de véritable végétation. Cet espace se veut polyvalent, comprenant à la fois des magasins, des bureaux ainsi qu’une résidence. Dans un Tokyo ultra urbanisé, cet immeuble est un véritable bouffée d’oxygène.
Fabriquée avec des panneaux d’acryliques transparents ainsi que des câbles blancs nacrés, cette installation réside au Musée Victoria and Albert à Londres. Une fois de plus, l’inspiration se veut végétale puisque cette œuvre est conçue avec des coutures évoquant les branches d’un arbre.
Achevé en 2006, ce centre n’est pas comme les autres. Destiné à la réadaptation psychiatrique des enfants, cette œuvre architecturale est située à Hokkaido, au Japon.
A la manière de boite placées de façon aléatoire, connectées les unes aux autres, ces boites créent des espaces intérieurs traduisant un sentiment de protection.
Cette année figurait au Salon du meuble à Milan la dernière installation interactive de Fujimoto – La forêt de Lumières (Forest of Lights). Composée de projecteurs, de miroirs, de brouillard et de son d’ambiance, cette installation est issue d’une collaboration entre l’artiste japonais et les designers minimalistes de la marque suédoise COS.
Cette forêt abstraite est créée via des cônes de lumière qui, selon les mouvements des visiteurs, immerge les visiteurs dans une expérience artistique dynamique.