« Quiet quitting » et « Act your wage », pourquoi cela inquiète-t-il les entreprises ?
En 30 ans, la proportion d’actifs français ayant le sentiment de donner plus qu’ils ne retirent de leur travail a quasiment doublé, passant de 25%…
Nous sommes de plus en plus nombreux en France à devoir échanger en anglais dans le cadre de notre travail. Parmi les pays d’Europe, les groupes français sont très nombreux à être présents à l’international avec près de 46 500 filiales à l’étranger, selon une étude de Business France parue en 2019. Pourtant, le niveau des Français en anglais reste faible. Former ses équipes à l’anglais, c’est leur offrir la possibilité d’acquérir une compétence linguistique aujourd’hui incontournable.
L’anglais constitue la langue la plus utilisée dans le monde professionnel et dans les relations internationales. Elle est parlée dans plus de 75 pays par une population estimée à plus de 2 milliards d’individus. Se former en anglais devient donc essentiel pour progresser dans son parcours professionnel. Il a été prouvé scientifiquement que les personnes qui parlent plusieurs langues ont un cerveau plus développé. En effet, leur mémoire est davantage stimulée que les personnes qui ne pratiquent que leur langue maternelle ; ils comprennent beaucoup plus facilement le sens des mots, s’expriment de manière plus précise et ont des facilités pour communiquer dans des situations inconnues ou complexes.
Le niveau de maitrise de la langue anglaise est devenu un critère de sélection pour les recruteurs et les entreprises. Savoir s’exprimer en anglais dans le monde professionnel n’est plus une option en 2021. En effet, c’est la première langue dans beaucoup de domaines tels que le commerce, la science et la technologie. Les entreprises étant de plus en plus internationales, maitriser l’anglais donne accès à des postes à plus grande responsabilité et permet d’obtenir un meilleur salaire.
Faire évoluer ses salariés en les formant à l’anglais est donc un atout de taille pour les employeurs souhaitant fidéliser leurs équipes. C’est d’autant plus le cas dans cette période semée de doutes et d’incertitudes, où il est nécessaire de maintenir la motivation de chacun grâce à des perspectives d’évolution et de nouvelles opportunités de carrière.
Pour attester de leur niveau, les candidats doivent passer des tests d’anglais, reconnus dans le monde des entreprises et de plus en plus demandés par les recruteurs. Le TOEIC et le TOEFL sont les plus connus. Les deux tests incluent des épreuves de compréhension et d’expression, écrite et orale. Le TOEIC est principalement utilisé dans le monde professionnel. C’est un test effectué sur papier. Sa structure est mieux adaptée que le TOEFL pour juger de la capacité d’un candidat à s’adapter à un milieu professionnel international. Le score TOEIC est compris entre 10 et 990 points. On estime qu’à partir de 800 points, le score est satisfaisant. Il est valable 2 ans.
Le TOEFL est plutôt demandé dans l’enseignement supérieur. Le test s’effectue sur ordinateur. Il permet d’apprécier le niveau d’un candidat en vue d’intégrer une formation en anglais. L’ensemble du TOEFL est noté sur 120 points. On estime qu’à partir de 85 points, le score est satisfaisant. Il est également valable 2 ans.
La France n’est pas une très bonne élève. Selon une étude sur le niveau d’anglais menée par Education First, l’Hexagone se place au 29 e niveau mondial et bonne dernière en Europe. Selon cette même étude, 60 % des salariés déclarent que la première difficulté rencontrée dans l’apprentissage d’une langue vient du manque de formation et de pratique.
Pour inverser la courbe, les entreprises ont donc tout intérêt à former leurs salariés à l’anglais, qui est la langue la plus utilisée dans le monde du travail. Dans le contexte actuel, les organismes de formation en ligne se multiplient. La plupart proposent des cours de vocabulaire et de grammaire adaptés au monde de l’entreprise, ainsi que des exercices spécifiques à chaque secteur d’activité.
Via les plateformes e-learning, les salariés peuvent interagir entre eux ou avec les formateurs, tout en ayant un accès permanent aux ressources de cours (vidéos explicatives, supports écrits, fiches de révision, etc.) Ce système permet une plus grande autonomie des équipes qui sont essentiellement en télétravail. Les nombreuses solutions de formation proposées aujourd’hui peuvent s’adapter au niveau et aux objectifs professionnels de chacun.
Maitriser l’anglais professionnel, c’est avant tout s’offrir la possibilité d’évoluer dans son secteur d’activité. Mais savoir parler, comprendre et lire l’anglais est également utile en dehors du monde professionnel car il s’agit de la langue la plus parlée au monde et la plus utilisée sur internet. 80% des informations sur le web sont en langue anglaise et de nombreux films et séries se regardent en VO. Enfin, parler anglais ouvre au monde et permet de vivre des moments de rencontre et de partage avec des personnes d’autres cultures car il est toujours possible d’échanger quelques mots ou plus, avec cette langue universelle.