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La start-up bordelaise fondée en Juin 2022, est la première cartographie de réalisations architecturales en France et rassemble près de 5000 professionnels de la construction.…
Do Ho Suh est un artiste coréen d’une cinquantaine d’année ayant fait ses classes à Séoul mais résidant désormais aux Etats-Unis, à New York.
A la suite de son service militaire, le jeune étudiant des Beaux-Arts en peinture orientale a déménagé aux USA afin de poursuivre sa formation à la Rhode Island School of Design mais également dans la prestigieuse Université Yale.
L’artiste coréen est reconnu pour ses sculptures complexes qui défient les notions conventionnelles d’échelles et d’espace. Habitué à mettre en perspective des sentiments ou des notions dramatiques, nous nous intéressons aujourd’hui à son dernier projet, ses « Maisons Fantômes »
Ce projet est sûrement l’un des plus longs et fastidieux qu’il a mené. Il s’étend sur une période de 25 ans. En effet, durant toutes ces années, l’artiste a travaillé sur des habitations entières en utilisant un matériau – les tissus de polyester – ainsi qu’une technique – la transparence.
En jouant avec les superpositions de tissus, les couleurs et la transparence, l’artiste a réussi à atteindre un niveau de précision et de détails avec un matériau qui n’est pas le mieux adapté pour la construction.
Largement inspiré par les différentes bâtisses dans lesquelles il a résidé, Do Ho Suh a cherché à exprimer le long voyage que représente sa vie. En effet, sont représentés les appartements et maisons qu’il a traversé lorsqu’il vivait encore à Séoul, mais aussi à Londres et New York.
Cette œuvre gigantesque n’est absolument pas fixée au sol, tout est suspendu, d’où cette notion bien réelle de« fantomatique ».
Ces maisons sont installées dans les plus grands musées à travers le monde, notamment le MoMA, le Tate Modern ou bien encore à la Biennale d’Architecture de Venise.