La marque Coca-Cola a été citée, pour la seconde année consécutive, marque la plus polluante du monde, selon le rapport annuel des déchets plastiques publié par le mouvement international Break Free From Plastic. Ce rapport se base sur 84 actions environnementales menées par 72 000 volontaires dans 50 pays différents, notamment le ramassage des déchets sur les plages mais aussi dans les rues, les océans et les rivières.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 11 732 morceaux de plastique de la marque Coca-Cola qui ont été ramassés dans 37 pays, propulsant la marque de soda en tête de liste. En seconde position, on retrouve Nestlé avec 4 846 morceaux de plastique à travers 31 pays, suivie par la marque Pepsico avec 3 362 pièces plastiques dans 28 pays. Parmi les 6 continents mentionnés dans le rapport, les déchets de la marque Coca-Cola sont présents dans 4 d’entre eux. En revanche, ce sont Starbucks et Solo Cup qui sont les plus polluants en Amérique du Nord.

En réponse à ce rapport publié en octobre, Coca-Cola s’est exprimé dans un communiqué : « À chaque fois que nos emballages se retrouvent dans nos océans – ou d’autres endroits où ils n’ont pas leur place – nous trouvons cela inacceptable. Avec l’aide d’autres partenaires, nous travaillons à résoudre ce problème mondial crucial (…) ». Et de poursuivre : « Nous investissons dans des innovations qui contribueront à réduire les déchets, incluant les nouvelles technologies de recyclage qui vont permettre de recycler le plastique de mauvaise qualité, souvent destiné à être incinéré ou déposé en décharge, dans un matériau d’emballage alimentaire de qualité. » La marque de soda affirme qu’elle fait des efforts pour diminuer la pollution plastique. Elle vient d’annoncer, entre autres, le lancement d’une bouteille fabriquée à partir de plastique recyclé.

Toutes marques confondues, les volontaires de Break Free From Plastic ont récolté plus de 59 000 sacs en plastique, 53 000 sachets et 29 000 bouteilles. Une culture du jetable trop présente dans les entreprises selon eux, ce qui crée une « situation inacceptable pour chaque citoyen du monde ».

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Crédit photos : Marco Saroldi / Break Free From Plastic