Postuler l’été : bonne ou mauvaise idée ?
Le grand mythe de l’été où toute activité professionnelle s’arrête est bel et bien fini. Oui, les entreprises continuent à recruter l’été mais le processus…
Le travail est le principal motif de déplacement. Mais avec la crise sanitaire, il a fallu repenser nos modes de fonctionnement et appréhender l’impact du coronavirus sur les mobilités professionnelles. La mobilité s’impose pourtant comme un enjeu primordial de redémarrage économique et de retour à l’emploi… mais dans des conditions différentes.
Le télétravail s’est imposé avec force pendant le confinement et perdure encore aujourd’hui. D’après une étude menée par Malakoff Humanis, 84 % des personnes interrogées poursuivent le télétravail depuis la levée du confinement et 43 % estiment que la crise a fait évoluer positivement leur appréciation de ce mode de fonctionnement. Une solution qui pourrait donc être adoptée sur le long terme par de plus en plus d’organisations professionnelles. Les rendez-vous, réunions, séminaires d’entreprises, se font principalement par visioconférence ce qui va notablement réduire les déplacements notamment aériens. On ne pourra que s’en féliciter pour l’état de notre planète.
Côté recrutement, la pandémie aura eu plusieurs effets. Il faut dire que les processus de recrutement ont été quelque peu bouleversés par la crise sanitaire, et les offres d’emploi se faisaient rares pendant la période de confinement. Selon le baromètre « Compétences et territoires », les publications d’offres d’emploi repartiraient à la hausse dans toute la France depuis la levée du confinement.
Les restrictions de déplacement ont eu un effet positif, puisque les candidats ont souvent pris conscience de leurs nouvelles envies professionnelles et ont mené des recherches en ce sens. Le recrutement a pu se poursuivre grâce aux différents outils numériques, et les candidats ont passé leurs entretiens en visioconférence. Le désir de quitter les métropoles et de se mettre au vert, combiné à la possibilité de télétravailler, permet désormais d’envisager des changements de vie difficilement imaginables et réalisables avant la crise sanitaire.
Désengorger les transports tout en diminuant les trajets en voiture individuelle, tel est l’objectif affiché par le Gouvernement. L’enjeu est d’autant plus d’actualité aujourd’hui. La Loi d’orientation des Mobilités, dont l’application s’est accélérée depuis la crise liée au coronavirus, prévoit notamment un forfait mobilité durable pour rembourser les frais de déplacement via un mode de transport doux (covoiturage, vélo) allant jusqu’à 400 euros. Pour encourager ces modes de déplacement plus verts, l’entreprise peut acquérir des outils comme Mobeelity, qui propose une solution de mobilité durable pour les salariés.
Instaurer un Plan de mobilité (PM) peut également être une bonne solution pour appréhender les nouvelles mobilités. Bien qu’il ne soit obligatoire que pour les grandes entreprises de plus de 100 salariés, il peut être mis en place à plus petite échelle. Également appelé Plan de déplacements d’entreprise, il vise à favoriser les modes de transports alternatifs et plus écologiques. Par exemple, l’entreprise peut mettre en place une aire de stationnement sécurisée pour les vélos, aménager les horaires de travail pour éviter les heures de pointe ou encore inciter les collaborateurs à faire du covoiturage.
Ce nouveau schéma de mobilité douce qui se profile permettra de repenser l’espace urbain et d’améliorer réellement la qualité de vie des usagers et des salariés. Voilà un des rares effets positifs de cette crise !