Quand l’Art rencontre la neurobiologie
Le peintre Guillaume Bottazzi vient de poser la touche finale à un tableau de 144m², visible depuis la Grande Arche. Cette œuvre jouxte le stadium…
Tout le monde connait les Lego. Ces petites briques nous ramènent à l’enfance, au travers de leurs couleurs vives et de leurs formes parfois incongrues. Cette marque a su décliner ses produits pour faire partie intégrante de la pop culture, notamment avec des séries dédiées à Harry Potter, Star Wars, Batman…
Mais au delà de ces déclinaisons, il y a un homme, Jan Vormann, qui a su utiliser cette marque iconique pour en faire des oeuvres d’art à part entière. Son concept, le « Dispatchwork » marie art et fonctionnalité. Grâce à ces petites briques, Jan Vormann répare les fissures et crevasses des murs qui croisent son chemin. Et le résultat est aussi réussi qu’original.
L’artiste communique beaucoup avec sa communauté, il le fait d’ailleurs au travers de son site web, pour toujours informer son public de là où il officiera pour sa prochaine création.
Par exemple, il s’est récemment illustré au Kurdistan méridional pour un projet artistique intitulé le Space 21. Lors de sa visite au musée rouge, le Amna Suraka, qui était une prison sous Saddam Hussein, l’artiste a souhaité créer symboliquement un patchwork de briques colorées, signe d’espoir et de vie qui reprend.
Parfois, l’artiste ne se contente pas de simplement colmater des brèches dans des murs, des ponts ou des escaliers, il crée véritablement des scènes de vie où le public peut interagir avec les legos. Sur internet, on peut découvrir une carte interactive de l’ensemble de ses contributions, qui sont réparties dans plusieurs dizaines de pays à travers le monde.
Depuis 2007, Vormann utilise les petites briques multicolores pour revitaliser des espaces à travers le monde. Un réseau mondial de participants enthousiastes, inspirés par son travail, effectuent également leurs propres réparations « Lego ».