Un jardin intérieur mobile pour une maison de retraite
Les agences d’architecture D/DOCK et MOSS ont créé un jardin intérieur mobile pour une maison de retraite à Amsterdam, exclusivement réalisé en matériaux durables. Un…
Avec notre consommation qui a évolué au fil des années, de nouvelles formes d’addiction sont apparues, presque aussi nocives que l’accoutumance au tabac ou même à des substances illicites. L’ultra consommation de réseaux sociaux, le fait d’être constamment connecté et accroché à son smartphone peut avoir des conséquences physiques dans les cas extrêmes, mais elles ont surtout des conséquences au niveau psychologique et comportementale.
Nous avons listé une demi-douzaine de comportements addictifs. voyez si vous vous retrouvez dans un des cas de figure… ou dans tous ! Nous vous suggérons également quelques solutions pour vous affranchir de cette dépendance.
Nombreux sont les gens qui dorment avec leur téléphone à côté du lit, on parle de 7 personnes sur 10, voire plus dans certaines catégories socio-professionnelles ou encore selon l’âge. Si votre premier réflexe en vous réveillant est de consulter les notifications de votre téléphone, que ce soit Facebook ou vos mails, cela signifie que vous êtes déjà un peu dépendant de votre smartphone.
Pour combattre ce mauvais réflexe (car il n’est pas recommandé par les professionnels de la santé de confronter ses yeux à la lumière bleue de l’écran lorsque ceux-ci sont à peine ouverts), forcez-vous à faire dormir votre téléphone dans une autre pièce. Investissez dans un réveil plutôt que de faire sonner l’alarme de votre téléphone. Ou bien, fixez-vous une règle pour ne pas consulter votre smartphone avant une certaine heure. Par exemple, réveillez-vous en lisant quelques pages d’un livre avec un café, prenez votre douche ou faites du sport, c’est seulement ensuite que vous vous vous permettrez de consulter votre mobile.
Juste avant de saisir votre téléphone lorsque vous entendez une sonnerie ou une vibration, une petite excitation se fait sentir, on appelle cela l’euphorie. C’est ce petit pic d’excitation que l’on essaye de retrouver à chaque fois que l’on consulte son téléphone lorsque l’on s’ennuie. Pour pallier ce réflexe, désactiver les notifications de votre téléphone, restez le plus souvent possible en mode silencieux. Ainsi, ce réflexe pavlovien diminuera, et l’addiction à ce mini-pic d’adrénaline diminuera également.
Pour en revenir à l’ennui, lorsque celui-ci se manifeste, au lieu de vous rendre sur Facebook ou internet via votre mobile, attrapez un livre ou un journal. L’astuce est d’avoir toujours sur soi, dans son sac ou son manteau quelque chose à lire.
Il y a des actions classiques dont il sera difficile de se défaire comme envoyer des messages ou passer des coups de téléphone. Cependant, il y a certaines actions qui ne passe pas forcément par un téléphone comme faire ses courses, regarder la météo, réserver une table dans un restaurant. Je vais certainement m’attirer les foudres de certains, pour qui ce sont de réels avantages de pouvoir faire tout cela en quelques clics. Tous ces comportements ne font, à mon sens, que nous déconnecter de la réalité.
La praticité est certes effective mais je préconise de privilégier les contacts humains en premier, la technologie doit toujours être secondaire.
Dans le cadre d’une addiction, mieux vaut commencer par se débarrasser de ces petites actions du quotidien qui ne sont pas essentielles. Au lieu de vous faire livrer cette nouvelle paire de chaussures, qui ne seront peut être pas à votre taille, rendez-vous en magasin pour les essayer.
J’ai déjà entendu dire : « Mon téléphone, c’est ma vie ». Cette affirmation est d’une tristesse incommensurable. Posez-vous la question de ce que vous emmèneriez sur une ile déserte. S’il s’agit de votre téléphone portable, cela me rend tout aussi triste.
Pour beaucoup de nos semblables, un stress s’installe lorsqu’ils ne retrouvent pas leur téléphone dans la seconde. Ils deviennent irritables, anxieux ou carrément ils paniquent à l’idée de ne jamais remettre la main dessus. C’est un signe flagrant d’addiction. Selon certaines études de 2015, 68% des adultes de plus de 18 ans ont une peur irrationnelle de perdre leur téléphone. Je pense que le chiffre est d’autant plus conséquent en 2018.
Pour combattre cette angoisse, il faut se faire violence, comme un sevrage. De nombreuses initiatives ont vu le jour, notamment les digital detox, ce genre de camp de vacances où les téléphones sont interdits pour se couper des réseaux sociaux et d’internet. Dans certains bars, il est interdit d’utiliser son téléphone, un restaurant à Tel Aviv a même créé un concept où toutes les personnes qui se délestent de leur téléphone à l’entrée obtiendront une réduction sur l’addition.
Si des conflits résultent de la manière dont vous utilisez votre téléphone portable, c’est que quelque part vous êtes dans l’excès, et qui dit excès dit possible addiction. Si votre conjoint, vos enfants ou vos amis trouvent que vous passez trop de temps sur votre téléphone, alors écoutez-les. Ne passez pas à côté de bons moments simplement parce que vous avez les yeux rivés sur votre écran.
Si par ailleurs vous êtes constamment en train de scroller sur Facebook à la recherche de la dernière information croustillante, ou si vous êtes inlassablement en train de rafraichir votre story Instagram ou Snapchat avec des selfies, vous avez également un problème de narcissisme.
Si vous êtes convaincu que vous n’avez pas de problème par rapport à l’utilisation de votre smartphone mais que néanmoins vous avez du mal à diminuer le temps passé sur votre écran, c’est qu’il y a une forme d’addiction.
Entrainez-vous à vivre débranché, développez des habitudes et des loisirs qui n’incluent pas votre téléphone portable, remettez-vous au sport, découvrez-vous une nouvelle passion, retrouvez des amis et passez une soirée sans écran pour retrouver le bonheur d’échanger en direct avec des gens qui vous écoutent vraiment !
Il faut impérativement que pendant quelques heures par jour, votre téléphone ne soit plus le prolongement de votre main. Auquel cas, le jour où vous perdrez votre téléphone (car ça arrivera sûrement un jour ou l’autre), vous ne serez pas en crise de panique !