Un centre agricole dans un écrin de nature
La Zambezi River House est construite au bord du fleuve Zambèze qui délimite la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. La maison se situe…
Cette sculpture poétique de 3 mètres de haut, réalisée avec des émaux prendra place début avril 2021 sur le Domaine des Diamants Blancs, dans l’extension du jardin Mallet-Stevens, qui jouxte la Villa Cavrois, une architecture emblématique classée. Cette création ambitionne de nous emmener dans un univers irréel qui modifie notre perception de l’environnement ; elle a la vocation de nourrir le passant en le faisant rêver. Elle crée un espace onirique, enchanteur, qui évolue en fonction de notre imaginaire.
Le domaine où va prendre place cette sculpture de 3 mètres de haut est situé à Croix, où des espaces de promenades végétalisés ont été aménagés. La sculpture, qui sera installée début avril 2021 sera visible du jardin Mallet-Stevens, du restaurant du jardin du Domaine des Diamants Blancs et de l’avenue Winston Churchill.
Le Domaine des Diamants Blancs est un nouveau concept de résidences du groupe Orchidées, dédié à la nouvelle génération de seniors qui opte pour la mixité intergénérationnelle. Il possède des équipements ouverts au grand public, dont entre autres une piscine et un restaurant.
La villa Cavrois est un manifeste architectural, c’est l’œuvre emblématique de l’architecte Robert Mallet-Stevens qui est une figure du courant moderniste. Ce château moderne a été commandé en 1929 et intègre l’air, la lumière, le travail, les sports, l’hygiène, le confort et l’économie de moyens. Elle a été classée monument historique en 1990 et acquise par l’État en 2001. Le gigantesque chantier de restauration a été mis en œuvre en 2003 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, puis repris en 2008 par le Centre des monuments nationaux. La restauration de l’architecture et du parc ont été achevés en juin 2015. Le domaine est situé à Croix, dans le prolongement du jardin de la Villa Cavrois où des espaces de promenades végétalisés ont été aménagés. La sculpture, qui sera installée début mars 2021 sera visible du jardin Mallet-Stevens, de la Villa Cavrois, du jardin du domaine et de l’avenue Winston Churchill.
Guillaume Bottazzi est engagé pour l’écosystème et cette sculpture a été créée à partir d’émaux. L’émail est une matière naturelle réduite en poudre composée de différents minéraux, comme la silice, le feldspath, le kaolin, les oxydes métalliques, le titane, le carbonate de cuivre, le cobalt, l’oxyde de fer, le manganèse, l’étain…
Avant de déposer la poudre composée de différents minéraux en suspension dans une huile volatile sur le verre, l’artiste réalise des esquisses en grandeur réelle qui serviront de patron.
Les pigments sont ensuite déposés sur le verre, en suspension dans une huile volatile.
C’est à la trempe du verre que se fait la fusion avec les émaux. La trempe consiste à porter le verre à haute température en le passant dans un four, jusqu’à atteindre une température proche de son point de ramollissement, entre 550 et 700 °C. Il est ensuite refroidi rapidement en surface en le plongeant dans un bain à basse température. Le verre une fois trempé est aussi feuilleté. Les émaux ont une grande durabilité et une grande résistance aux rayons solaires.
L’espace n’existe pas en soi mais c’est une construction mentale. Selon Gaston Bachelard, l’imagination est fondatrice de la raison et de la perception. Ces œuvres irréelles modifient notre environnement et nous font rêver.
C’est la raison pour laquelle l’imagination prime dans la création des espaces que nous occupons. Notre imaginaire conditionne nos perceptions et nos pensées.
Les espaces que nous habitons ne sont pas un contenant objectif d’éléments. Ces lieux poétiques nourrissent notre créativité et stimulent notre construction.
Ces œuvres créent un espace dynamique habité par le vivant, toujours en lien avec le dehors et le dedans. Elles donnent naissance à un espace qui transcende les lignes et l’espace utilitaire.
Le concret et la matière révèlent nos rêves et l’esprit du lieu. Ils vont stimuler un imaginaire personnel ; et, pour pouvoir rêver, nous ne devons pas rationaliser.
Par exemple, si nous regardons le plan d’une construction, nous ne rêvons pas ; mais si nous réinventons ce que nous voyons, nous nous approprions les lieux. Ces œuvres d’art, en apportant l’inattendu, nous permettent d’inscrire cet espace fréquenté dans le registre de notre imaginaire.
Tout paysage est une expérience liée à notre imaginaire. L’imaginaire n’est pas une rêverie passive, mais se forme dans l’action – comme un enfant cheminant sur une ligne, en se rendant à l’école, peut imaginer qu’il marche à côté d’un grand précipice. Les espaces que nous fréquentons nourrissent le passant en lui apportant une forme d’irréalité.
La tridimensionnalité des espaces statiques est une illusion. La nouvelle physique et la physique quantique induisent l’idée que tout espace est évolutif.
La nouvelle physique remet en question la tridimensionnalité des espaces statiques ; c’est le cas de la « théorie de la relativité » où l’espace statique n’existe pas, mais c’est aussi le cas de la physique quantique pour laquelle les choses ne sont plus localisables.
La nouvelle physique a mis au jour une nouvelle dynamique de l’espace où l’espace onirique est la construction d’un espace dynamique qui apporte la joie d’habiter le lieu de vie.
Cet espace se transformera en permanence, il est ouvert et jamais fermé, il évolue et surprend.
Les neuroscientifiques Helmut Leder et Marcos Nadal de l’Université de Vienne, après une recherche de dix ans sur le cerveau et l’art, ont mesuré les effets des travaux de l’artiste sur le promeneur. Cette étude montre que les œuvres de Guillaume Bottazzi tendent à réduire l’anxiété et à favoriser la sécrétion de dopamine. cf : « L’art des courbes dans le monde réel : un regard psychologique sur l’art de Guillaume Bottazzi » – étude disponible sur internet
Site officiel de Guillaume Bottazzi : https://www.guillaume.bottazzi.org