« Quiet quitting » et « Act your wage », pourquoi cela inquiète-t-il les entreprises ?
En 30 ans, la proportion d’actifs français ayant le sentiment de donner plus qu’ils ne retirent de leur travail a quasiment doublé, passant de 25%…
Le relationnel est l’un des aspects les plus importants dans la vie d’un manager : savoir s’exprimer en public tout comme en privé, savoir motiver ses troupes, les faire évoluer. L’empathie est une qualité indispensable lorsque l’on souhaite obtenir le meilleur de ses équipes. Elle permet d’être ouvert d’esprit pour accepter et tolérer des points de vue différents des siens. Lorsque l’on est empathique, on a la capacité de comprendre les autres mais plus important encore, cela permet de construire des liens durables et d’établir une relation de confiance. Et cette confiance réciproque est nécessaire pour réussir.
En prenant conscience des émotions des autres, de leurs sentiments, on peut plus facilement se mettre à leur place pour résoudre les différents problèmes et divergences. Les personnes qui font preuve d’empathie ont cette capacité à identifier et à reconnaitre les émotions des autres.
Les managers empathiques savent que la vie n’est pas toujours facile, que le monde de l’entreprise est parfois impitoyable, et c’est pourquoi en faisant preuve d’humanité et de compassion, ils parviennent à gagner la confiance de leur entourage. Ils prennent le temps de s’intéresser aux autres et à leur ressenti. L’empathie dans les affaires est essentielle au succès d’un entrepreneur
Cet aspect est important, aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel. Là où la morale est un ensemble de règles ayant un caractère universel et irréductible, l’éthique, elle, s’attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l’espace en fonction de la communauté à laquelle elle s’intéresse. Avoir de l’éthique dans sa relation aux autres, c’est prendre conscience de qui l’on est, de ce que l’on fait, de la manière dont on le fait. Se respecter soi-même permet de respecter les autres.
La personne empathique crée des relations de travail dynamiques et positives car elle n’ignore pas les émotions et besoins de l’autre. Elle fait preuve d’ouverture d’esprit, même face à la différence, et ainsi cherche toujours à concilier les points de vue. « Même si vos croyances ne sont pas les miennes, je les accepte et cela ne nous empêchera pas de nous connecter ». Faire preuve d’intolérance, bloque toute possibilité d’avancer dans une relation et finit par briser les liens.
La gentillesse, c’est l’empathie qui s’exprime dans l’action. Tout, ou presque, peut être résolu avec gentillesse et bienveillance tout en étant ferme. Lorsque l’on cède à la colère, la menace ou la force, à aucun moment cela s’avère bénéfique sur le long terme. On peut obtenir de ses équipes bien des choses en faisant preuve de gentillesse. Si l’on cherche à résoudre les problèmes par des rapports de force, cela peut effectivement fonctionner, mais à terme, des opportunités pourront s’envoler car le relationnel a été malmené. Les collaborateurs et les clients se dirigeront naturellement vers des interlocuteurs plus conciliants.
La notion d’individualité forcenée est étrangère aux personnes empathiques. « On réussit ensemble ou on perd ensemble ». C’est cet ADN qui, sur le long terme, fait la différence et permet d’avoir une influence positive, d’insuffler une dynamique vertueuse au sein d’un groupe. Ce qui motive les empathiques, c’est de voir les autres réussir, même si ils n’ont eu qu’un impact minime sur le résultat obtenu. Les entrepreneurs prônent souvent en public, le désir de servir le bien commun. L’égoïsme n’est pas un sentiment pérenne sur lequel s’appuyer pour réussir.
En fait l’empathie se rapprocherait presque d’une certaine philosophie. Etre un sage sur lequel les autres prennent exemple, écoutent, apprennent. Et si vous n’êtes pas totalement convaincu, pensez au karma, faites le bien, celui-ci vous reviendra au centuple.