Les soft skills, autrement dit « compétences douces » sont plus que jamais appréciées et valorisées par les recruteurs. Elles désignent entre autres les capacités de communication, le caractère, le sens du relationnel, ou encore l’adaptabilité. Ces compétences sont complémentaires à ce que l’on appelle les « hard skills », qui comprennent la maîtrise des logiciels, les savoir-faire techniques, les performances linguistiques, l’expérience acquise… Dans un précédent article, nous vous parlions de la manière de se démarquer dans un CV en mettant en avant vos centres d’intérêts et certains traits de votre personnalité. Il s’agit du même principe pour les soft skills, qui peuvent faire toute la différence lors d’un recrutement.

Les soft skills : des atouts indispensables ? 

Avec la transformation des entreprises, les métiers changent, les exigences techniques se renouvellent et les compétences attendues évoluent régulièrement. Les soft skills apparaissent comme des éléments essentiels pour surfer sur la vague de la nouveauté en entreprise et s’adapter au mieux à ces changements. Avec la digitalisation et l’évolution de l’intelligence artificielle, les tâches de routine sont de plus en plus automatisées… Mais les tâches plus complexes doivent être réalisées par les salariés. Dès lors, les compétences techniques ne suffisent plus.

La créativité, l’originalité ou encore la capacité à résoudre des problèmes pour rebondir deviennent des talents essentiels dans le monde de l’entreprenariat. D’après une enquête de Cadremploi réalisée en mai 2019, 62 % des dirigeants et managers se disent prêt à recruter des candidats principalement sur les critères de soft skills.

La capacité d’adaptation : une qualité recherchée des managers

Être volontaire, autonome et organisé est bien vu des recruteurs. D’après une étupe Ifop parue en septembre 2019, 84 % des cadres interrogés accordent de l’importance au volontarisme et à l’adaptabilité des salariés. La faculté d’adaptation est « l’aisance d’un individu à évoluer en fonction du contexte, des événements ou d’un besoin sans se laisser conditionner ou influencer, en restructurant ses propres croyances, modes de fonctionnement, pensées et autres automatismes habituels. » Il s’agit de savoir s’adapter aux changement et aux évolutions qui ont lieu dans le cadre professionnel. Toutefois, cela implique de se former régulièrement (notamment aux nouvelles technologies) et d’être capable d’apprendre rapidement.

La créativité et l’innovation font bon ménage

Avoir l’esprit créatif est aujourd’hui un atout majeur dans le monde du travail, notamment dans la sphère des start-up. En effet, la créativité est un peu le moteur de l’innovation, car elle ouvre de nouvelles voies et permet de sortir des sentiers battus. C’est pourquoi de nombreuses entreprises élaborent un véritable processus de créativité, composé de différentes étapes : la préparation, l’incubation, l’illumination et enfin la validation. Ces procédés prennent du temps, certes, mais sont efficaces. Toujours selon l’Ifop, 58 % des cadres privilégient les talents créatifs au sein de leur équipe.

Intelligence émotionnelle et gestion du stress

L’Intelligence émotionnelle (IE) a été conceptualisée par John Mayer et Peter Salovey, deux psychologues qui ont officialisé ce terme dans les années 1990. Selon eux, lorsque l’on reconnaît ses émotions et que l’on connaît leurs impacts, on peut les utiliser à notre profit. Nos émotions nous permettent alors de mieux « performer » et servent notre réussite professionnelle. Ces facteurs font partie de l’intelligence émotionnelle, considérée comme étant « la soft skill ultime. »

Qui dit gestion de ses émotions dit également gestion du stress au travail, qualité que les recruteurs apprécient, même s’ils ne le formulent pas toujours clairement. Mais cette compétence douce est aussi essentielle pour les managers, car cela leur permet de mieux gérer la résolution des conflits au sein d’une équipe de salariés, ou au contraire de mieux fédérer les personnes entre elles. L’intelligence émotionnelle inclut tout aussi bien la conscience et la maîtrise de soi que la motivation, ou encore l’empathie.

Bien sûr, on ne vous demande pas d’être parfait, mais savoir démontrer que vous possédez ces qualités dites de savoir-être ne pourra être que bénéfique pour évoluer au sein de votre entreprise ou décrocher votre prochain poste !