Un centre agricole dans un écrin de nature
La Zambezi River House est construite au bord du fleuve Zambèze qui délimite la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. La maison se situe…
La quatrième édition du prix arcVision a été organisée par Italcementi, le cinquième producteur mondial de ciment basé à Bergame en Italie. Il s’agit d’un prix d’architecture destiné à récompenser une femme architecte pour son travail et dont le jury est exclusivement féminin. Cette année, Jennifer Siegal et son entreprise Office of Mobile Design (OMD), basée à Los Angeles, a été désignée à l’unanimité par le jury pour son travail consacré aux constructions préfabriquées, peu coûteuses, et donc accessibles aux personnes défavorisées. En outre, ses projets sont conçus dans une vraie démarche écologique.
Jennifer Siegal est la fondatrice de l’entreprise Office of Mobile Design, créée en 1998 qui a réinventé la maison préfabriquée du 21e siècle à partir de matériaux recyclés ou de matériaux basiques tels que le bambou ou le polycarbonate. Cette architecte diplômée en 1994 du Southern California Institute of Architecture (SCI-Arc) s’est donnée pour mission de concevoir et construire des bâtiments mobiles, écologiques et responsables tout en promouvant une personnalisation/customisation « de masse ». Le choix individuel est respecté, grâce aux nombreuses options et aménagements proposés. Le prix d’une maison OMD préfabriquée reste bas, il est environ 15% inférieur à celui d’une maison classique.
Office of Mobile Design propose des solutions qui se montent, se démontent et se déplacent facilement. La mobilité et la notion de transitoire sont ancrées dans l’ADN de Jennifer Siegal. Les bâtiments conçus vont d’une maison à une école en passant par des boutiques. Les roues font partie intégrante du projet et de la réflexion de l’architecte. Jennifer Siegal estime que l’on peut attendre et espérer d’avantage d’un espace mobile que d’un espace fixe. La mobilité n’enlève rien à la conception de la structure, au contraire, elle lui apporte une autre dimension et de nouvelles opportunités.
La mobilité des bâtiments, une piste de réflexion architecturale pour demain ?