Le Cacao Eco Village, en Équateur, est un projet porté par l’atelier Valentino Gareri, qui en a dévoilé les premières images. Il comprend des bâtiments, imprimés en 3D, à partir de cacao recyclé et destinés aux agriculteurs locaux. Le village sera situé dans la province de Manabi, accueillant les producteurs de cacao qui travaillent les fèves de cacao pour les transformer en pâte, en poudre puis en chocolat. 

Les designers ont travaillé sur trois modules d’habitations de formes différentes, toutes imprimées en 3D à l’aide de biofilaments et de déchets de coques de cacao provenant de la production de chocolat. Les modules, de forme géométrique, utiliseront également des matériaux locaux comme le bambou et le bois. 

L’objectif de l’atelier Valentino Gareri est de réaliser un village autosuffisant. Des réservoirs d’eau seront intégrés dans les toits des modules pour recueillir l’eau de pluie. « Les façades s’inspirent de la diversité des maisons multicolores équatoriennes et des fruits colorés des cacaoyers », précisent les architectes. 

Également conçu comme une destination touristique, le village sera doté d’un vaste réseau de pistes cyclables et de boulevards piétonniers qui inciteront les visiteurs et les habitants à découvrir les diverses commodités, à pied ou à vélo. Il comprendra également une usine de transformation du chocolat ainsi qu’un centre de recherches, des espaces de coworking et de colocation. 

Des bornes de recharge pour voitures électriques seront fournies pour toute la communauté, les voitures et les camions ne pouvant circuler que dans des zones bien définies autour de l’usine. La végétation, constituée de palmiers et de grandes étendues d’herbe, entourera chaque groupe de modules. 

« Cette infrastructure durable et intelligente apparaît comme une solution à l’impact environnemental et social de l’industrie du cacao, en utilisant un modèle d’économie circulaire comme solution créative pour réduire l’empreinte écologique, générer des revenus accrus, réduire la dépendance aux ressources et minimiser les déchets », explique le cabinet d’architecture. 

Photos / Architectes : Valentino Gareri Atelier