Les biais cognitifs dans le recrutement
Une étude récente menée à la NYU à New York a rapporté que les recruteurs décident d’embaucher un candidat durant les 16 premières minutes de l’entretien. 25%…
L’entretien d’embauche peut devenir un exercice délicat si votre préparation n’est pas optimale. En effet, il arrive souvent que certaines questions épineuses, pourtant classiques, puissent vous déstabiliser et vous faire perdre votre assurance. Votre défi ? Vous préparer au mieux en anticipant ce genre de questions afin d’être le plus à l’aise possible. Voici sept questions incontournables lors d’un entretien et leurs réponses…
Cette question plutôt vaste peut vous rendre hésitant. Que souhaite savoir le recruteur ? Faut-il détailler la réponse ou au contraire rester assez vague ? En fait, le recruteur souhaite que vous présentiez votre parcours professionnel de façon concise. Essayez de présenter les choses dans un ordre plutôt chronologique, en mettant en avant vos compétences et en utilisant des exemples concrets pour illustrer votre propos. Ne récitez surtout pas votre CV, votre recruteur l’a déjà lu, au contraire, apportez davantage de précisions en lien avec le poste proposé.
Voici une question courante mais problématique si vous n’avez pas fait de recherches en amont de l’entretien. Cette question permet d’évaluer si vous vous êtes informé un minimum sur l’entreprise ou l’agence et surtout de mesurer votre intérêt pour le poste et les projets. Présentez avec conviction vos motivations et pourquoi vous souhaitez rejoindre cette entreprise plutôt qu’une autre. Essayez de démontrer que le poste correspond parfaitement avec votre projet professionnel, vos compétences, votre personnalité, ce qui permettra de vous démarquer des autres candidats. N’oubliez pas qu’une des grandes craintes d’un recruteur est d’engager un candidat non motivé.
Dans le même ordre d’idée que la précédente, cette question vise à en savoir plus sur vos objectifs et votre passé professionnel. Ainsi, restez honnête sur les raisons de votre départ tout en gardant une ligne de conduite essentielle : ne dénigrez jamais votre ancien employeur. Montrez-vous positif et expliquez clairement votre envie d’évoluer, de travailler sur de nouveaux projets, de découvrir un autre environnement de travail, de changer de région si vous déménagez…
La question piège par excellence ! Montrez que vous avez assez de discernement pour vous connaître vous-même de façon objective. Pour ne pas tomber dans le piège des défauts rédhibitoires, vous pouvez dresser une liste de défauts et de qualités relativement “sécuritaires” avant de passer l’entretien, par exemple émotif, réservé, obstiné, impatient, perfectionniste… Trouvez également la façon de les valoriser en expliquant comment vous travaillez dessus à travers des exemples concrets. Pour les qualités, afin de ne pas donner l’impression de trop vous vanter, rester dans le domaine du savoir-être recherché par les entreprises : autonomie, esprit d’équipe, sens de l’organisation, gestion du stress, adaptabilité, capacité à se remettre en question, ouverture d’esprit…
Oups, voilà que revient sur le tapis ce “trou” dans votre CV bien embarrassant ! Ne paniquez pas. Le recruteur cherche seulement à en savoir plus sur ce qui s’est passé. Il est très important d’être honnête sur ce que vous avez fait pendant cette période, que ce soit une phase de chômage, un congé parental, un grand voyage… Essayez de mettre l’accent sur ce que vous a apporté ce temps d’inactivité : l’opportunité de suivre une formation, de vous engager dans des projets associatifs, de réajuster votre projet professionnel par exemple. Pour plus d’informations sur ce sujet, retrouvez notre article ici.
Parler salaire en entretien, voici un sujet que les candidats redoutent toujours un peu. Annoncer une fourchette de salaire est assurément le meilleur compromis afin de signifier à l’employeur le montant minimum sous lequel vous ne voulez pas descendre, mais aussi de lui laisser une marge de négociation. En donnant une fourchette de salaire, vous vous présentez comme un candidat souple et ouvert à la discussion. Sur cette question, retrouvez tous les conseils d’ArchiBat RH pour vous aider.
Il arrive que le recruteur poursuive l’entretien en anglais. Si vous n’avez pas survendu vos compétences en langues sur votre CV, tout devrait bien se dérouler. Ne lui expliquez pas que vous n’êtes pas prêt, au contraire, il aura sûrement plus d’indulgence pour quelqu’un qui se lance sans avoir été prévenu. Pour que cette étape se passe au mieux, il est important d’avoir mentionné son vrai niveau de langue sur le CV. Cette règle est d’ailleurs applicable pour toutes vos compétences notamment pour votre niveau dans les logiciels de CAO !
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