Retour en 1956, plus de 10 après la seconde guerre mondiale, la Hongrie est de nouveau secouée par un évènement qui va changer son histoire. La révolution.
1

Ce sont plus de 37000 Hongrois qui émigreront au Canada durant cette période.

Ainsi, le studio d’architecture Hello Wood a créé le « Tunnel Through Time » ou plutôt, le « Tunnel qui passe à travers le temps », une création mettant à l’honneur le courage des réfugiés Hongrois ainsi que l’héroïsme des Canadiens.

3

Ce tunnel débute par un drapeau hongrois troué en son centre, allégorie pour mettre en avant la façon dont les hongrois ont eux-mêmes dépossédé leur drapeau de son écusson central pendant la révolution. Composé de 37565 pièces, soit autant que de réfugiés ayant foulé le territoire canadien, le tunnel se transforme peu à peu pour représenter le voyage parcouru par les réfugiés. Et enfin, l’issue du tunnel prend simplement la forme du symbole national Canadien, la feuille d’érable.

5

A l’heure où la question des migrants fait débat en France, l’exemple Canadien s’avère être une référence en terme d’intégration. L’accueil des réfugiés hongrois a marqué l’histoire de la politique d’immigration canadienne. Qui dit vague d’immigration dit regain d’économie, et ça le Canada l’a parfaitement compris. C’est pourquoi le Canada était et continue d’être une terre d’accueil.

8

C’est le désir de créer un monument « pédagogique » qui primait, afin de permettre à un jeune Canadien n’ayant pas forcément de racine hongroise de pouvoir comprendre l’histoire de son pays. Le tunnel qui passe à travers le temps raconte un morceau d’histoire qui a façonné et fasciné plusieurs générations.

7

Ayant vu le jour grâce au Consulat Général de Hongrie basé à Toronto ainsi qu’aux habitants de la région (dont des hongrois d’origine), même dans sa construction, ce tunnel est tout un symbole. Celui de la bonne entente.

4

En ce moment, le tunnel se trouve dans le parc de Budapest à Toronto, cependant il sera transféré pas loin des chutes du Niagara, symboliquement pris en charge par un groupe de scouts canadiens-hongrois.

6

A la veille d’élections déterminantes aux Etats-Unis, cette œuvre est une énième preuve montrant que l’immigration a bien plus de belles choses à amener que le contraire. A l’heure où certains souhaitent construire des murs pour se séparer, d’autres se donnent la main pour avancer dans la même direction.2