Les biais cognitifs dans le recrutement
Une étude récente menée à la NYU à New York a rapporté que les recruteurs décident d’embaucher un candidat durant les 16 premières minutes de l’entretien. 25%…
Le « bore-out », qui vient du mot anglais « boring » (ennuyeux), est une situation liée à un sentiment d’ennui au travail dû à un manque de motivation ou d’intérêt pour les tâches à effectuer. On peut notamment observer une inadéquation entre les compétences du salarié et le poste qu’il occupe.
Pour un cabinet de conseil spécialisé dans les risques au travail, quatre profils sont plus particulièrement exposés :
Selon les études, on compte 15 à 30% des salariés souffrant de « bore-out ». Cette difficulté à analyser des chiffres de façon fiable résulte du fait que cette situation est tabou, voire même honteuse. Les personnes souffrant de « bore-out » n’osent pas en parler, même à leurs pairs.
Les causes pouvant être multiples, les effets sont toutefois très similaires et délétères : un sentiment d’inutilité, une perte de confiance en soi, ce qui provoque des angoisses et peuvent conduire à une dépression.
Il faut en parler avec ses managers, ses responsables RH, ou d’autres instances du personnel qui sont là pour aider les salariés. Effectuer un bilan de ses compétences peut également être une solution.
Autre moyen d’en finir avec le « bore-out » : partir. Souvent les salariés attendent un maximum de temps avant de se résoudre à démissionner. En effet, en cette période de crise économique, s’ennuyer au travail ne semble par être une raison légitime pour quitter son emploi. Et c’est encore moins bien compris du côté des employeurs !
Le « bore out » peut être un signe de dysfonctionnement managérial au sein de l’entreprise révélant l’incapacité de celle-ci à optimiser les compétences et points forts de ses salariés.
Le « bore-out », une maladie professionnelle de plus en plus fréquente ?