« Quiet quitting » et « Act your wage », pourquoi cela inquiète-t-il les entreprises ?
En 30 ans, la proportion d’actifs français ayant le sentiment de donner plus qu’ils ne retirent de leur travail a quasiment doublé, passant de 25%…
Vous êtes un acharné du travail, vous vous investissez avec passion dans vos différents projets, mais un jour, un de vos clients vous lâche… C’est peut-être l’occasion de vous remettre en question. Voici un florilège d’erreurs à ne pas commettre si vous souhaitez ne pas mettre en péril votre carrière.
Si vous vous sentez submergé sous la charge de travail, il en résultera un manque de motivation, de concentration et vous bâclerez vos projets… Alors que vous travaillez pour un client prestigieux, vous ne produirez pas un travail à la hauteur de vos capacités. Posez-vous les bonnes questions. Avez-vous accepté trop de projets en même temps ou mal évalué la charge de travail ?
Limitez-vous à un certain nombre de projets ou de clients sur une période déterminée. N’oubliez pas que votre client paye pour un travail de qualité. Si vous faites l’erreur de rendre quelque chose dont vous n’êtes pas pleinement satisfait, votre client se passera de vos services la prochaine fois.
Tous les freelance connaissent cela, les revenus ne sont jamais les mêmes d’un mois sur l’autre. Si vous ne comptez que sur un seul client, c’est dangereux pour vos finances. Vous n’avez pas la sécurité d’un travail à temps plein. Un client, pour de nombreuses raisons, peut disparaitre du jour au lendemain. Pour être financièrement stable, le challenge est de trouver le juste équilibre entre le nombre de clients et de projets. Posez vous ces questions : Combien d’heures par semaine vous pouvez consacrer au travail ? En combien de temps vous arrivez à mener à terme un projet en moyenne? Si par exemple, vous pouvez travailler 30 heures par semaine, et qu’il vous faut en moyenne 6 heures pour concevoir une brochure commerciale, comprenant tous les allers-retours avec votre client, jusqu’à sa dernière version validée, vous êtes en mesure d’avoir maximum 4-5 clients par semaine sur ce type de projet.
Vous êtes-vous déjà posé la question « Mais pourquoi est-ce que je travaille là-dessus ?» Parfois, on accepte des missions sans être totalement sûr de ce que cela implique. Si vous vous retrouvez à travailler sur des projets qui ne sont pas de votre ressort ou qui ne vous motivent pas du tout, cela va sérieusement impacter votre productivité et surtout votre passion pour ce que vous faites. Accepter une mission qui n’était pas ce que vous attendiez peut arriver pour diverses raisons, la plus courante étant que vous n’avez pas posé suffisamment de questions avant de commencer le travail.
Il faut ainsi pousser les entreprises à développer au maximum les descriptions des missions, les tenants et les aboutissants d’un projet, afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Dans bien des domaines, cette phrase fait office de mantra. En tant que freelance, votre objectif est de satisfaire les besoins de vos clients afin d’obtenir des références, d’enrichir votre book et multiplier ainsi les opportunités. Mais il y a une chose que les clients apprécient particulièrement, c’est l’honnêteté. Votre client n’a pas toujours raison, il est certes expert dans son domaine, mais celui-ci vous embauche pour des compétences dont il ne dispose pas.
L’essentiel est de savoir communiquer lorsque l’on exprime un désaccord avec son client, faire preuve de tact, de pédagogie et de respect. Expliquez vos raisons et surtout exprimez vos recommandations pour corriger le tir. Exprimer son désaccord sans offrir une solution ne permet pas d’avancer.
Il est important de bien définir la relation professionnelle qui vous lie avec vos clients. Par exemple, vous pouvez stipuler dans votre contrat, ou bien à l’oral, que vous travaillerez en horaires de bureau durant les jours ouvrables, et que vous ne répondrez aux mails que durant cette plage horaire. Il est préférable d’établir des consignes de communication claires afin que vous ne soyez pas harcelé d’appels Skype, de messages WhatsApp ou autre. Vous pouvez également imposer des « frais d’urgence » pour les clients dont les projets nécessitent des délais d’exécution plus rapides, qui vous obligeront à travailler durant les soirées et week-ends.
Vos clients sont comme vous, débordés ! Ils passent aussi leur temps à courir et peuvent parfois oublier de vous répondre ou de vous donner toutes les informations dont vous auriez besoin. Ainsi, n’hésitez jamais à relancer vos clients si vous sentez qu’ils ne sont plus aussi réactifs qu’au début de la mission. Que ce soit par mail ou par téléphone, personnellement je préfère le téléphone, car le contact direct permet de mesurer leur implication et avoir leurs retours plus rapidement.
Vous n’êtes que très peu excusable lorsque vous ne respectez pas les délais qui vous sont accordés. Il est impératif de terminer à la date convenue, et encore mieux de terminer avant les délais. Ne pas respecter ces délais, c’est faire preuve d’un manque de professionnalisme et cela pourrait impacter gravement votre client. Si vous prenez du retard, d’autres intervenants en prendront aussi, ce qui pénalisera l’intégralité du projet. Ne pas respecter vos engagements risquent de réduire sérieusement vos chances d’obtenir des recommandations élogieuses et ainsi pouvoir développer votre activité. Une fois de plus, tout réside dans la communication, si vous êtes conscient que vous ne pourrez pas respecter un délai, prévenez le plus vite possible.
Mettez-vous à la place de votre client, embaucheriez-vous quelqu’un pour un projet si ses dernières réalisations dataient d’il y a 3 ans ? Ou si le portfolio ne contenait que 2 ou 3 projets ? Pensez donc à le mettre à jour le plus régulièrement possible et tentez de mettre en avant des projets diversifiés où l’on peut voir l’étendue de vos compétences. Si vous ne le faites pas, vous passerez malheureusement pour un amateur, vous donnerez l’impression que vous avez été inactif pendant une longue période et vous prenez également le risque de ne pas mettre en lumière vos meilleures réalisations.
Supprimez dès à présent ces vieilles photos de fac où l’on vous voit dans des positions disgracieuses après des soirées alcoolisées. N’oubliez pas que vous vous faites « googleliser » par tous vos employeurs ou presque (on parle de près de 80%). Ainsi, tentez d’enlever toutes les informations, photos ou contenus qui pourraient nuire à votre image professionnelle.
Plus de 35% des freelances affirment que grâce à l’obtention de références, ils ont pu developper leur activité, rencontrer de nouveaux clients et se sentir plus légitimes dans leur prospection. Il existe plusieurs moyens pour obtenir ces précieuses recommandations. Commencez d’abord par solliciter vos anciens clients avec qui vos relations étaient bonnes et dont le fruit de votre collaboration a été un succès. Vous pouvez également interagir via Twitter avec des personnalités de votre domaine pour tisser un lien pour ensuite solliciter leur recommandation (ce qui sera d’autant plus valorisant car ces profils sont déjà reconnus dans leur milieu)
Même si votre activité de freelance n’est pas une entreprise en soi, votre « personnal branding » est la clé de voûte de votre activité. Considérez-vous comme étant à la fois le dirigeant et le salarié de votre entreprise. En faisant clairement passer ce message à votre client, vous resterez dans une relation d’égal à égal afin d’avoir toujours la main sur les marges de manoeuvre créatives et les négociations commerciales.
Pour traiter votre activité de free-lance comme une entreprise, ayez de bons réflexes comme :
Travailler en tant que freelance nécessite rigueur, flexibilité et méthodologie. Une fois que l’on a trouvé les bons process, il faut encore trouver des clients régulièrement pour rester à flot. C’est quasi mission impossible de ne pas faire d’erreurs, mais comme disait Mandela – Dans le vie soit je gagne, soit j’apprends – En revanche, si vous apprenez deux fois de suite sur le même sujet, c’est qu’il faut revoir votre façon d’opérer !